Rénovation de la Gare de Gand-Saint-Pierre – Retards et dépassements de budget

À la demande du Parlement, la Cour des comptes a examiné les retards et les dépassements budgétaires lors de la rénovation de la gare de Gand-Saint-Pierre. La Cour des comptes constate que le retard et le coût supplémentaire de la première phase de la rénovation (voies 12 à 8) s'expliquent principalement par le remaniement des phases d’exécution des travaux pour garantir la sécurité des voyageurs et la ponctualité des trains pendant la rénovation. La réception de cette phase a eu lieu avec plus de quinze mois de retard. Le marché public y afférent a été attribué en 2010 à un prix inférieur de 20 % aux estimations, mais, début 2020, le coût total de cette première phase dépassait finalement de 36,2 % le montant attribué. La passation du marché public concernant la deuxième phase de la rénovation (voies 7 à 1) est très difficile. Un premier marché public a été suspendu début 2017 en raison du prix trop élevé des offres et un deuxième l’a été également début 2020 malgré une réduction importante du marché. Une troisième procédure devait être publiée à la mi-septembre 2020 sur la base d’un projet simplifié. Cela signifie un retard de plus de quatre ans pour la passation du marché relatif à la deuxième phase. La SNCB avance la fin de l’année 2027 pour la fin des travaux de la gare.